Il sera ici question d’une abomination patriarcale à l’ancienne ou d’un morceau d’Histoire, c’est selon. Après quoi il m’incombe d’étayer la seconde proposition : La madone de Stockholm est le premier tome de la série SAS – pour « Son Altesse Sérénissime » –, chapardé sur la table de nuit paternelle, dans lequel j’aie jeté un œil. J’avais 12 ans et fus vite édifié. Car cet épisode 68 s’ouvre sur une scène de galipette à la diable entre un physicien américain en exil (à Stockholm, donc) et sa bonne amie, avant que le monsieur ne sorte faire un tour et que de sinistres sicaires à la solde du KGB ne fassent irruption dans la chambre d’hôtel pour liquider la dame, faisant croire à un accident de baignoire. Tout ça en 22 pages, mazette...